Patrick Cordeau
Biographie
Naissance en 1950.
Principales expositions
Personnelles
- 1976 - 1981 Espace 31, Issy-les-Moulineaux
- 1982 Galerie Alix Lemarchand, Paris
- 1989 Théâtre des Treize Vents, Montpellier
- 1990 - 1996 Il exposera régulièrement à la Galerie Alix Lemarchand, Paris et à Taiwan
- à la Dimensions Art Gallery de Taïpei
- 1996 - 1997 Galerie Terre de Sienne, à Céret et Galerie Alix Lemarchand « palissades et autres murs»
- 1999 Château de Morsang-sur-Orge. Théâtre de Vanves.
- 2000 Galerie Odile Mauve, Paris
- 2001 Galerie Odile Oms, Céret.
- 2003 Galerie Odile Mauve, Paris.
Réalisations
- Peinture 3 x 2 m pour le Musée, en 1982 et décoration extérieure du CES Henri Matisse, en 1983 à Issy-les-Moulineaux.
- Palissade de 34 m x 0,27 pour le salon de Vanves en 1999 « A la suite de quoi, à la suite de quoi, à la suite de quoi...» ( Hommage à Valère Novarina).
- Scénographies de la compagnie ONYX (danse contemporaine) depuis 1990.
Collectives
- 1976 - 1984 Espace 31 Issy-les-Moulineaux. Galerie 222, Paris. Galerie Alix Lemarchand, Paris.
- Musée d’Issy-les-Moulineaux.
- 1986 - 1990 Centre Culturel Jean Arp, Clamart. Galerie Parcours, Paris.
- 1991 - 1993 Hommage à Arthur Rimbaud, Thêatre de la Colline et Musée d'art contemporain de Dunkerque ( exposition itinérante).
- Images de synthèse FNAC-CNIT; Paris La Défense.. Galerie AA, Paris.
- Cinq artistes contemporains à Weiden, Allemagne.
- 1993 - 2000 Galerie Terre de Sienne, Céret . Dimensions Art Gallery Taïpei-Taïwan.
- Exposition Art Scène, Galerie Bromhead, Paris et Château de Morsang-sur-Orge.
Film
- «L’homme au semelles de vent» de Christine Boussard et Dominique Baugil en 1991. Hommage à Arthur Rimbaud.
Les palissades
Traces, signes, signaux rythment les toiles, en camouflent le sens, l’orientent bien avant que le peintre n’ait entrepris de remettre en question le format, puis le cadre, enfin le support même.
Ce sont d’abord des diptyques ou des triptyques, des miniatures, puis des rectangles longs et étroits ....
Aujourd’hui où dit-il “ il n’aspire à rien” sinon à “ sortir du cadre”, il est occupé à prolonger la toile, qu’il élargit par de petits morceaux de bois cloués sur lesquels il continue à peindre. C’est une sorte d’objet - peinture
qu’il offre au public et que celui-ci s’est déjà approprié en le baptisant “palissade”.
Ces paysages urbains sont fait de matériaux de récupération : collages tissus, ferrailles, ficelles, carrelages, matériaux de l’usure...
Ils évoquent la démolition, le chantier, un quelque chose tout à la fois nostalgique et en devenir.
Ce presque rien, avec ses anecdotes, incite au jeu, ouvre l’espace mental. Plaisir du regard qui nous parle de simplicité, d’effacement, d’enfance et qui invite à rêver.
Irène Filiberti - extrait.